Empreintes
Ici, les corps s’exposent dans le papier qui les enroule, ils y laissent une infime trace d’eux-mêmes, échangeant des grains charnels pour des grains argentiques, dans une lente fossilisation, exprimée, moulée par les mains de l’auteur autant sculpteur que photographe.
Ce qui fait dire à Michel Tournier dans sa lettre ci-après, en réponse à ma «Lettre ouverte à un précurseur», que le sujet est comme «iconisé» ...
Exposés dans leur format originel, les Empreintes ont des dimensions extrêmement variables selon le sujet (du 9x12cm au 107x200cm) ...
Les Mutations apportent un changement radical. L’Empreinte originale est numérisée puis tirée sur papier argentique dans un fort agrandissement qui la métamorphose, la transfigure littéralement.