Arpenter les «boutiques»
de l’avenue Montaigne
en arborant ostensiblement
des sacs de griffes prestigieuses
est un sport international
bien vu en ces lieux.
A l’automne 2018,
j’ai donc emboîté le pas
aux consommatrices huppées
et je me suis «selfisé» devant
les marques les plus renommées.
A la main, le sac d’un «concurrent»
de la rive droite,
de Barbès plus précisément.
Le regard des vigiles, voituriers
et autres personnels
ne fut pas vraiment bienveillant jusqu’à la réaction d’un vigile
(boutique de diamants)
horrifié par le sac Tati
côtoyant le grand luxe :
«Non, ce n’est pas possible,
surtout avec ça ! » - Bingo !